L’organisation, connue sous le nom de «PMC» «Wagner», figure parmi la liste interminable des instruments d’agression russe, comme un des plus odieux. Pour dissimuler ses activités terroristes, ce groupe utilise la façade d’une société militaire privée, cependant, n’ayant rien à voir avec la façon dont ce terme est compris dans le monde civilisé. Contrairement aux PMC des États démocratiques, dont les employés respectent strictement la législation internationale et nationale, ainsi que la règlementation interne de département, les combattants de «Wagner» dans leurs activités ne sont guidés ni par les normes juridiques ni par les valeurs morales. Le «Wagner» a rassemblé dans ses rangs des mercenaires, des aventuriers et, pendant le dernier temps, des criminels condamnés, en donnant la préférence à ceux qui purgent une peine pour meurtre.

Le groupe «Wagner» est entièrement financé par le gouvernement russe du budget de l’État et travaille essentiellement exclusivement pour les dirigeants de la Fédération de Russie, accomplissant toutes les tâches du régime de Poutine. À son tour, l’absence de statut juridique de la société permet au Kremlin de s’absoudre facilement de toute accusation et aux mercenaires de «Wagner» de continuer à faire le sale boulot pour leurs maîtres.

D’après le fondateur du groupe, Dmitri Utkin, ancien officier des forces spéciales russes et le partisan ardent de l’idéologie nazie, le contrat avec «Wagner» – с’est un pacte avec le diable. Utkin qualifie ouvertement la société comme le groupement militaire du crime organisé et en semble évidemment fier. Ayant commencé son périple en 2014 lors de l’agression russe dans l’est de l’Ukraine, «Wagner» s’est révélé être un moyen efficace de la réalisation de l’expansion hybride du Kremlin. La présence de la société s’est rapidement étendue au Moyen-Orient, en Afrique et même en Amérique du Sud et le Kremlin a encouragé ses combattants à opérer en liberté absolue. Il y a quelques années, les médias ont publié à plusieurs reprises des images des mercenaires de «Wagner» tuant des gens avec des masses, les décapitant et les brûlant vifs. Mais ces faits alors n’ont pas convaincu le monde de reconnaître «Wagner» comme une organisation terroriste ainsi que la Russie comme un pays-sponsor du terrorisme.

Depuis le début de l’invasion russe à grande échelle, les mercenaires de «Wagner» ont activement participé à l’agression contre l’Ukraine, multipliant la liste déjà longue de leurs crimes. Cependant, la situation actuelle est beaucoup plus dangereuse et menace toute l’humanité, puisqu’il s’agit déjà de terrorisme nucléaire.

A partir du début mars, les occupants russes se sont emparés de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya – la plus grande centrale nucléaire d’Europe. Espérant une «blitzkrieg» réussie, les envahisseurs prévoyaient de garder le contrôle de cet objet, mais lorsque «l’opération spéciale» s’est étouffée et que la perspective d’une défaite est apparue devant le Kremlin, Moscou a décidé de recourir au chantage nucléaire. Le commandement russe a donné l’ordre de miner la centrale nucléaire, auquel les militaires des forces armées russes ont refusé catégoriquement d’accomplir cette ordre. Les représentants de la «Rosgvardia», malgré les déclarations bruyantes du commandement, ont également tardé à réaliser le minage, ayant pleine conscience que les conséquences de leurs actions pourraient être une catastrophe nucléaire, qui dépasserait de loin par son ampleur Tchernobyl. En fait, les mercenaires de «Wagner» ont été impliqués pour exécuter cet ordre, ce qui a finalement confirmé leur statut d’organisation terroriste.

Le minage de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia met en danger de catastrophe nucléaire non seulement l’Ukraine, mais aussi l’ensemble de l’Europe, et le monde doit clairement s’en rendre compte. Les propositions des certains dirigeants sur la nécessité de «se mettre d’accord», de «comprendre» ou de «permettre de sauver la face» ne feront que pousser l’agresseur à commettre de nouveaux crimes dans n’importe quel coin du globe.

La Russie est un pays terroriste, à côté duquel «Al-Qaïda», «Taliban» et ISIS ne semblent que des imitateurs peu convaincants. Un pays qui professe le «rachisme» – c’est une combinaison dégoûtante d’idéologie nazie et de chauvinisme de grande puissance, dirigé par un chef inadéquat et peuplé d’un peuple zombifié par la propagande, pourrait ne pas être si dangereux. Mais la Russie – est un terroriste avec une matraque nucléaire et la réponse de la communauté mondiale devrait être décisive et univoque sans – c’est à dire, la consolidation et la pression accrue sur la Fédération de Russie. La menace moscovite doit être neutralisée, et ce n’est qu’après la dénucléarisation, la démilitarisation et la dénazification du régime Poutine qu’il conviendra de discuter de la levée des sanctions ou de l’instauration d’un dialogue. Mais pour l’instant, l’Ukraine est en première ligne dans la lutte pour la sécurité du monde libre, et le devoir du monde est d’aider l’Ukraine à vaincre le terroriste.

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